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Notre simulateur Covid-19

Calculez dans quelles situations le risque est le plus élevé

Avec le variant Delta, les aérosols représentent en grand danger. Calculez au cas par cas votre risque d'infection avec notre outil.

Andreas Moor, Marc Brupbacher, Sebastian Broschinski
Mis à jour le 8 novembre 2021

De manière générale, les aérosols ne mesurent que quelques millièmes de millimètre (micromètres). Du fait de leur petite taille, ils flottent dans l'air pendant des heures et se propagent rapidement, même dans les grandes pièces. Michael Riediker, hygiéniste du travail et expert en évaluation de risques, a modélisé le risque d'infection par le biais d'aérosols pour le nouveau coronavirus SARS-CoV-2. Sa conclusion: seuls 10% des personnes infectées portent suffisamment de virus en elles pour le transmettre de cette manière. Or, avec le variant Delta, les personnes portent désormais une charge virale beaucoup plus élevée. Ainsi, près d’une personne infectée sur deux peut en infecter d’autres par le biais d’aérosols, selon les circonstances, explique Michael Riediker dans une interview.

Fondateur et directeur du Centre suisse de santé au travail et de l’environnement (SCOEH), basé à Winterthour (ZH), il a publié son modèle dans la revue scientifique «JAMA Network Open». Dans un autre article, il a décrit la manière dont ce modèle peut être utilisé afin de simuler différentes situations d'infection. Notre outil est basé sur ces données et a été adapté au variant Delta, ultracontagieux, avec l’aide de Michael Riediker.

IMPORTANT: L'outil simule uniquement le risque d'infection par les aérosols lorsque la distance minimale d'un mètre cinquante est respectée.

Trois scénarios en guise d’exemple


Vous avez fait vos propres réglages. Retournez aux scénarios prédéfinis ici.
Le restaurant fait environ 300m³ et dispose d’une puissante ventilation. Les clientes et les clients mangent pendant environ trois heures et ne portent pas de masques. Assis, ils sont peu actifs; leurs conversations ont lieu à volume normal et le débit de parole reste modéré. Une personne très contagieuse est présente dans la pièce.
Une infection est peu probable.
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65 minutes

Créez votre propre scénario en touchant l'un des rectangles suivants et découvrez comment le risque d'infection au coronavirus par le biais d’aérosols change selon les différentes situations.

Méthodologie L'hygiéniste du travail Michael Riediker s’est basé sur un modèle créé avec sa collègue Dai-Hua Tsai afin de développer un modèle mathématique permettant de calculer la manière dont les aérosols infectieux s'accumulent dans les pièces. Il a étroitement collaboré avec Christian Monn du Secrétariat d'État à l'économie (SECO).

Lorsqu’on parle à voix basse, la quantité de particules en suspension dans l’air est dix fois plus élevée que lorsqu’on respire. Leur nombre augmente encore lorsqu’on parle à voix haute ou lorsqu’on chante. «En faisant du sport, ces émissions peuvent aussi facilement doubler ou quadrupler», explique Michael Riediker. «Désormais, environ 50% de la population infectée émet suffisamment de virus pour présenter un risque réaliste de contagion, surtout si les personnes infectées parlent fort et pendant de longues périodes dans de petites pièces mal aérées.» Depuis l’apparition du variant Delta, une personne infectée sur trente - avec ou sans symptômes - est considérée comme étant une «superpropagatrice». Ces gens peuvent en infecter d’autres même dans de très grandes salles. Avant l’apparition du variant Delta, seule une personne sur mille appartenait à cette catégorie. D'après de récents calculs, une infection peut donc désormais se produire même en cas de respiration normale si une personne infectée se trouve dans la même pièce pendant une heure.

Le degré de contagion des adultes a été modélisé en comptant le nombre de copies de virus, eux-mêmes déterminés par le biais de tests PCR ainsi que des mesures d’émissions d'aérosols. Une description détaillée de l'outil est disponible sur le blog de Michael Riediker.

Les outils ont été créés avec grand soin et vérifiés en détail, mais peuvent contenir des erreurs. N'utilisez donc pas l'outil comme unique instrument lorsqu’il s’agit de prendre une décision.