Le jeu de cartes des familles offshore
Rois, présidents, premiers ministres et leurs proches. Nous présentons ici seize personnalités politiques dont les entreprises offshore sont révélées dans les Pandora Papers - sous forme d'un sulfureux jeu de cartes.
Un rapport de la Confédération le dit noir sur blanc: les personnalités politiques et leurs familles qui cachent des avoirs à l’étranger présentent un «risque particulièrement élevé». Dans les États autoritaires en particulier, les élites politiques mettent souvent la main sur des biens publics qui appartiennent en fait à la population du pays.
Aujourd'hui, les fortunes colossales de plus de 300 personnalités politiquement exposées sont soudain révélées dans les Pandora Papers. Dans de nombreux cas, des intermédiaires en Suisse ont aidé à les dissimuler. Les sociétés offshore ne sont pas illégales en soi. Tout dépend de l'utilisation qui en est faite: d'où ces avoirs sont issus; et les raisons pour lesquelles ils sont cachés dans des sociétés boîtes aux lettres.
Voici seize personnalités importantes, présentées sous forme de jeu de cartes.
À faire vous-même: si vous voulez vraiment jouer à ce curieux jeux des familles, vous pouvez imprimer les cartes depuis ce pdf et les découper.
Rois et présidents
Trente-cinq chefs d'État actuels ou passés sont cités dans les Pandora Papers. Beaucoup d'entre eux ont promis de renoncer aux affaires et d’être transparents au moment de prendre leur fonction.
Ministres et premiers ministres
Ces personnes gèrent les gigantesques budgets de l'État, contrôlent les recettes fiscales ou accordent des subventions – dans les Pandora Papers, plus de 300 hommes et femmes politiques et hauts fonctionnaires sont cités comme bénéficiaires de sociétés offshore.
Une affaire de famille
Il s'agit parfois de vastes clans familiaux, parfois d'une seule maîtresse. Les Pandora Papers montrent que les puissants doivent souvent s'occuper aussi de leurs proches.
Les éminences grises
Les quatorze prestataires de services financiers figurant dans les Pandora Papers n'avaient pas que des célébrités pour clients. Des conseillers politiques, des responsables sportifs et des vice-ministres ont également créé des sociétés offshore. Cette arrière-garde n’est que très rarement sous les feux de la rampe.
